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En 1466, alors que la soie française est essentiellement fabriquée en Provence, Louis XI, monarque de l’époque, décide de délocaliser la production pour l’installer à Lyon, place économiquement stratégique, et à proximité de l’Italie, principal fournisseur de vers à soie. Cependant, ce ne qu’est que sous le règne de François Ier que la fabrique lyonnaise se met en place. 

Du XVIIe au XVIIIe siècle, les soyeux Lyonnais mécanisent cette industrie qui devient dès lors la principale richesse économique de la ville. En 1788, on ne recense pas moins de 15 000 métiers et 28 000 personnes employées par la filière avec notamment les fameux canuts travaillent au cœur de cette industrie.

Au XVIIIe siècle, l’industrie de la soie lyonnaise est à son apogée. La productivité s’améliore avec l’arrivée de nouveaux métiers à tisser, l’essor de la chimie permet l’élaboration de nouvelles teintures, les peintres et dessinateurs sur soie lyonnais sont reconnus, les deux grandes manufactures de tapis et de tapisseries du Royaume (la Savonnerie et Gobelins) se développent : c’est le siècle d’or de la « fabrique ».

En 1868, l’industrie de la soie à Lyon représente les ¾ de l’économie locale avec 400 entreprises et 105 000 métiers à tisser.

Un canut travaillant chez lui au XIXème siècle.

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Image représentant la route de la Soie de la Chine jusqu'à Lyon. 

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